Là-Bas.

09.06.10

Il y a un an. Les pieds nus. Je suis venu me réfugier ici. Pour souffler. Pour pleurer. Pour revivre. J’étais fortement amoché.

J’ai pris du temps ces derniers jours pour relire tout ce que j’avais pu écrire. Et j’ai ressenti de la peine. La peine d’avoir été si triste et inconsolable. Triste d’avoir été triste.

Beaucoup de choses ont changé. Tout n’est pas encore parfait. Je n’ai pas encore retrouvé ma Sérénité. Mais depuis un moment déjà, j’ai pu remettre mes chaussures et retourner d’où je venais.

Vouloir être amnésique. C’était naïf. Poétique. Et quelque part, joli. Mais je n’ai jamais pu l’être réellement. Je suis et resterai cette machine à souvenir. J’ai dû l’accepter.

Aujourd’hui. Je suis retourné d’où je viens. J’ai caché tout ce que j’ai pu pleurer ici. Comme si j’avais pu tout essuyer.

Et malgré tout. Je garderai ce nom. Oslo Ohara. Parce que j’y suis énormément attaché.

A bientôt. Là-bas.

Oslo Ohara

Finalement. Dans mon Histoire. “Le Docteur Samuel Beckett est bien rentré chez lui”.

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